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Editée et diffusée par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie selon le Référentiel de la Construction de la Nouvelle-Calédonie – RCNC. DAPM BP M2 98849 Nouméa – Nouvelle-Calédonie 

La norme 

La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques, techniques et sociaux. 

La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose aux parties. Une réglementation peut toutefois rendre obligatoire tout ou partie d’une norme. 

La norme est un document élaboré par consensus au sein d’une commission du Comité Technique d’Evaluation prévu par la délibération n°115 du 24 mars 2016 et par sollicitation des réprésentants de toutes les parties intéressées.  

La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps. Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page. 

Pour comprendre les normes 

L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants : 

Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des exigences qui doivent être respectées pour se conformer au présent document. Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de « normative ». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une exigence. 

Les formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation. 

En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la compréhension ou l’utilisation de certains éléments ou à en clarifier l’application, sans énoncer d’exigence à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d’annexes informatives. 

Commission de normalisation 

Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires à l’élaboration des normes. 

Concernant les normes de la Nouvelle-Calédonie relatives au domaine de la construction, la commission de normalisation rend compte au Comité Technique d’Evaluation prévu par la délibération n°115 du 24 mars 2016 qui décide par vote de son adoption. 

Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision, adressez-vous à rcnc@gouv.nc. 

La commission technique du CTE qui a élaboré le présent document est donnée ci-après. 

Commission technique Performance énergétique des bâtiments 

Président de la commission technique : Alexandre LOISEAU – Cluster Synergie/Albedo 

Secrétaire de la commission technique : Sylvie GHESQUIER – Ordre des architectes/Agence Néo  

Membres de la commission technique : 

NORME SUR LA PERFORMANCE ENERGETIQUE DES BATIMENTS DE NOUVELLECALEDONIE – VERSION 1.0 

SOMMAIRE

CHAPITRE I : INTRODUCTION ....................................................................................................................... 7

CHAPITRE II : DISPOSITIONS CONCERNANT L’ENVELOPPE DES CONSTRUCTIONS ..................................... 8

SECTION I : PROTECTION CONTRE LES RAYONNEMENTS SOLAIRES ........................................................... 8

SECTION II : VENTILATION NATURELLE ......................................................................................................... 8

SECTION III : ECLAIRAGE NATUREL.............................................................................................................. 8

CHAPITRE III : DISPOSITIONS CONCERNANT LES EQUIPEMENTS ................................................................. 9

SECTION I : ECLAIRAGE ARTIFICIEL ............................................................................................................. 9

SECTION II : EAU CHAUDE SANITAIRE ....................................................................................................... 10

SECTION III : CLIMATISATION DE CONFORT (HORS SPECIFICATION PARTICULIERE) ................................ 11

SECTION IV : VENTILATEUR DE PLAFOND .................................................................................................. 12

SECTION V : VENTILATION HYGIENIQUE ................................................................................................... 13

ANNEXE 1 : DEFINITIONS ET TERMINOLOGIE ............................................................................................. 14 

ANNEXE 2 : FACTEURS SOLAIRES DES PAROIS ET DES BAIES ..................................................................... 20

1. FACTEUR SOLAIRE DES PAROIS OPAQUES ...................................................................................... 20

1.1.       FORMULE DE CALCUL .................................................................................................................................. 20

1.2.       REGLES DE CALCUL ..................................................................................................................................... 20

1.3.       TABLEAUX DE COEFFICIENTS.......................................................................................................................... 21

1.3.a  Méthode simplifiée ..................................................................................................................... 21

1.3.b  Méthode approfondie ............................................................................................................... 22

1. FACTEUR SOLAIRE DES BAIES ........................................................................................................... 32

2.1.       FORMULE DE CALCUL .................................................................................................................................. 32

2.2.       REGLES DE CALCUL ..................................................................................................................................... 32

2.3.       TABLEAUX DE FACTEURS ............................................................................................................................... 33

2.3.a  Méthode simplifiée ..................................................................................................................... 33

2.3.b  Méthode approfondie ............................................................................................................... 35

1. FACTEUR SOLAIRE GLOBAL ............................................................................................................. 46

3.1.       FORMULES DE CALCUL ................................................................................................................................. 46 

3.2. FACTEUR SOLAIRE MAXIMAL ......................................................................................................................... 47

   3.3. TABLEAU DE COEFFICIENTS ........................................................................................................................... 47

ANNEXE 3 : VENTILATION NATURELLE ....................................................................................................... 48

1. Formules de calcul .................................................................................................................... 48
2. Règles de calcul ....................................................................................................................... 48
3. Tableaux de coefficients .......................................................................................................... 49

ANNEXE 4 : ECLAIRAGE NATUREL ............................................................................................................. 51

ANNEXE 5 : RAPPORT DE SYNTHESE .......................................................................................................... 52

Chapitre I : Introduction  

Article 1 :       Objet  

La présente norme vise à améliorer la performance énergétique des bâtiments en Nouvelle-Calédonie. Elle forme un référentiel pour tout maître d’ouvrage qui souhaite construire ou rénover un ouvrage en y apportant des exigences en terme de performance énergétique. 

En cela, la présente norme, rédigée conjointement avec les parties prenantes de Nouvelle-Calédonie fixe des exigences minimales et un cadre pour le calcul de la performance énergétique. 

Elle définit des prescriptions de moyens à atteindre pour optimiser le confort hygrothermique et pour réduire les dépenses énergétiques de l’enveloppe des constructions et des équipements installés. 

Article 2 :       Dispositions  

Les dispositions concernant l’enveloppe des constructions portent sur la protection solaire, la ventilation naturelle et l’éclairage naturel. 

Les dispositions concernant les équipements techniques des constructions portent sur l’éclairage artificiel, l’eau chaude sanitaire, la climatisation, les ventilateurs plafonniers et le renouvellement d’air hygiénique. 

Article 3 :  Domaine d’application 

La présente norme s’applique aux constructions neuves ou dans le cadre de travaux sur l’existant, pour les catégories de destination suivantes : l’habitation, l’hébergement hôtelier, l’usage de bureaux, le commerce, les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. 

Elles ne s’appliquent pas aux constructions ou parties de construction pour les catégories de destinations suivantes : l’artisanat, l’industrie, l’exploitation agricole, l’activité minière et la fonction d’entrepôt.  

Article 4 :  Règlementations et références normatives 

La présente norme ne peut pas compromettre les mesures législatives et réglementaires prises en matière de santé, de salubrité, d’hygiène, de sécurité et de protection et conservation du patrimoine. 

Article 5 :  Termes et définitions 

Les termes nécessaires à la compréhension de la présente norme sont définis en annexe 1. 

Article 6 :  Transmission 

Le format de présentation des résultats à transmettre aux organismes de contrôles est détaillé en annexe 5. 

Chapitre II : Dispositions concernant l’enveloppe des constructions 

Section I : Protection contre les rayonnements solaires 

Article 7 :   Les constructions sont réalisées de manière à privilégier la protection contre les rayonnements solaires des parois constitutives de l’enveloppe extérieure de celles-ci. La valeur du facteur solaire global par bâtiment de la construction doit être inférieure ou égale à une valeur seuil de référence.  

Le facteur solaire global doit être vérifié pour chaque batiment du projet. 

Le facteur solaire global d’une construction, noté Sbât, est inférieur à un facteur solaire global de référence, noté Sbâtref.  

Les modalités de calcul des facteurs solaires globaux Sbât et Sbâtref sont données en annexe 2 du présent référentiel. Les valeurs Sbât et Sbâtref sont exprimées en pourcentage arrondie à l’entier le plus proche.  

Section II : Ventilation naturelle 

Article 8 :  Les constructions d’habitation, ainsi que les salles de classe des constructions à usage d’enseignement maternelle, primaire, secondaire et supérieure sont construites et aménagées de manière à privilégier la ventilation naturelle. 

1. - L’organisation et l’agencement des unités fonctionnelles de ventilation permettent une conception traversante des constructions visées par le premier alinéa. 

1. - La section globale d’ouvrants des parois constitutives de l’enveloppe extérieure d’une unité fonctionnelle de ventilation, notée Ag, ramenée à la surface habitable (SHAB) de l’unité fonctionnelle de ventilation considérée, notée SHAB, est supérieure ou égale à la proportion minimale donnée dans le tableau ci-après : 

La définition et les modalités de calcul de la section globale d’ouvrants Ag sont données en annexe 3 de la présente norme. 

1. - La section globale d’ouvrants des parois constitutives de l’enveloppe extérieure d’une unité fonctionnelle de ventilation Ag, doit être répartie de telle manière qu’aucune paroi ou groupement de parois de même orientation n’en reçoive plus de 70%. 

Section III : Eclairage naturel 

Article 9 :  Les constructions sont réalisées de manière à privilégier l’éclairage naturel. 

1. – A chaque étage d’une construction, l’ensemble des surfaces des baies donnant sur l’extérieur, notée Av, ramenée à la surface habitable de l’étage considéré, notée SHAB, est supérieure ou égal à 14 % : Av / SHAB > 14 %. 

Les modalités de calcul des surfaces des baies vitrées Av sont données en annexe 4 du présent référentiel. 

1. - L’ensemble des surfaces des baies donnant sur l’extérieur possède un facteur de transmission lumineuse, noté Tl, supérieur à 40%.   

Chapitre III : Dispositions concernant les équipements 

Section I : Eclairage artificiel 

Article 10 :   Selon la catégorie de destination du projet, les pièces mentionnées dans le tableau cidessous devront respecter l’ensemble des critères définis ci-dessous. 

Pour tous les autres usages non mentionnés ci-dessous (notamment les logements), la puissance électrique maximale (de l’éclairage artificiel) rapportée à la surface de la pièce n’est pas définie. 

1. - Les valeurs de puissance électrique surfacique maximale à respecter pour les luminaires installés sont données dans le tableau suivant : 

1. - Dans tous les cas, l’efficacité lumineuse du luminaire devra être supérieure à 80 lm/W en sortie de luminaire. 

1. - Les luminaires installés possèdent un dispositif de régulation adapté à l’usage des pièces considérées. Les dispositifs de régulation des luminaires sont conformes à ceux indiqués dans le tableau suivant : 

Des trames différenciées sont à considérer quand un local possède plus de 2 luminaires distincts. On entend par système de régulation complémentaire, tous systèmes limitant la durée d’utilisation de l’éclairage tel que l’asservissement à la présence ou au temps notamment. 

Section II : Eau chaude sanitaire 

Article 11 :   Le système de production d’eau chaude sanitaire est défini afin d’offrir le meilleur rendement énergétique selon les besoins et les critères économiques en cout global. 

Les systèmes énergétiques d’origine solaire sont à privilégier, quel que soit le mode de transfert. 

Article 12 :  Par défaut, lorsque les besoins en eau chaude sanitaire sont continus (utilisation > 11 mois) et significatifs (> 150L/jour à 50° nominal), la production d’eau chaude s’orientera au choix vers : 

-       Chauffe-eau solaire, 

-       Chauffe-eau électrique couplé à une installation photovoltaïque, 

-       Chauffe-eau thermodynamique avec un coefficient d’efficacité énergétique (COP) > à 3,3 , 

-       Système de récupération de chaleur sur un équipement frigorifique, dès lors que le taux de couverture des besoins en eau chaude sanitaire annuel est supérieur à 60 %. 

Article 13 :  En dérogation de l’article 12, lorsque les besoins ne sont ni continus, ni significatifs, la production d’eau chaude sanitaire peut être assurée au choix par : 

-       Chauffe-eau solaire auto-vidangeable , 

-       Chauffe-eau électrique couplé à une installation photovoltaïque, 

-       Chauffe-eau thermodynamique avec un coefficient d’efficacité énergétique (COP) > à 3,3 , -  Chauffe-eau gaz a allumage électronique, 

-       Système de récupération de chaleur sur un équipement frigorifique, dès lors que le taux de couverture des besoins annuel en eau chaude sanitaire est supérieur à 60 %. 

Article 14 :  En fonction de l’usage du bâtiment et dans le respect des articles 12 et 13, il est défini les indicateurs de performances solaire ci-après : 

En cas de solution solaire thermique, les risques de surchauffe des installations devront être limités. 

Article 15 :  Pour tous les projets respectant l’article 12 ci-dessus et toutes les installations de besoin supérieure à 600L/jour, un bilan de bon fonctionnement est à réaliser pendant 5 ans. Il permettra la réalisation d’un bilan annuel de bon fonctionnement. 

• Pour les installations solaires thermiques, cela comprendra, en plus, la mise en œuvre d’une instrumentation communicante :  
  • soit sur le circuit primaire avec mesure a minima du profil de température en sortie des capteurs solaires et de l’ensoleillement pour détecter les dysfonctionnements de l’installation, 
  • soit sur le circuit solaire sanitaire pour les systèmes centralisés avec mesure a minima de l’énergie solaire utile en sortie de ballon solaire. 
  • Pour les autres installations solaires, celles-ci intégreront la mise en œuvre d’une instrumentation communicante sur la production d’énergie d’origine solaire et de l’énergie utile en sortie de stockage pour détecter les dysfonctionnements de l’installation. 

Pour les autres installations électriques, celles-ci intégreront la mise en œuvre d’un compteur horaire d’énergie au niveau de l’alimentation électrique. 

Section III : Climatisation de confort (hors spécification particulière) 

Article 16 :  La température de consigne utilisée pour le dimensionnement des équipements de climatisation est supérieure ou égale à 25 °C. 

Pour établir le dimensionnement, les conditions externes à retenir par défaut sont : 31°C et humidité relative 70% soit l’enthalpie maximale de 95 kJ/kg_AS. 

Article 17 :  Pour les installations de climatisation centralisées de plus de 30 kilowatt frigorifique 

(kWf), un bilan hygrothermique est obligatoire. Il devra respecter à minima la méthode statique RTS (établit par l’ASHRAE 2013) ou dynamique en précisant la charge sensible et la charge latente retenues ainsi que les dates et heures par local.  

Article 18 :  La production frigorifique est centralisée dès lors que la puissance frigorifique nécessaire pour climatiser les pièces concernées dépasse 30 kilowatt frigorifique (kWf) par compteur électrique et par bâtiment. 

Article 19 :   Dans tous les cas, les installations devront respecter les critères suivants : 

1. - Les équipements de climatisation respectent des coefficients d’efficacité énergétique minimaux donnés dans le tableau suivant : 

L’efficacité énergétique est définit en annexe 1. 

1. - Les dispositifs de régulation et de gestion sont conformes à ceux indiqués dans le tableau suivant : 

III.- Les dispositifs de fermeture des portes sont conformes à ceux indiqués dans le tableau suivant : 

Article 20 :  Programme de maintenance  

Pour les constructions des catégories de destination tertiaires ayant des installations de climatisation, des contrats de maintenance seront établit dès la livraison des bâtiments. 

Section IV : Ventilateur de plafond 

Article 21 :  Des attentes pour permettre la fixation et l’alimentation d’un ventilateur de plafond ou des ventilateurs de plafond sont installées dans les constructions d’habitation, d’hébergement hôtelier, à usage de bureaux, de commerces, ainsi que dans les salles de classe des constructions à usage d’enseignement maternelle, primaire, secondaire et supérieur, dans les chambres des établissements de santé et des résidences sociales ainsi que dans les crèches et haltes garderies, les bibliothèques et les médiathèques. 

1. - Les ventilateurs de plafond respectent les caractéristiques suivantes : 

-       posséder à minima trois vitesses de rotation ; 

-       posséder un coefficient d’efficacité énergétique supérieur à 120 mètre cube par watt heure 

(m³/Wh) en vitesse maximum ; ou posséder le label Energy Star. 

1. - La hauteur libre sous-plafond de toute construction neuve est supérieure ou égale à 2,50 m.  Les ventilateurs de plafond ou les attentes pour ventilateurs de plafond sont installés dans les constructions des catégories de destination données dans le tableau ci-après : 

-       le nombre d’attentes ou de ventilateurs de plafond par pièce dépend de la surface de plancher de la pièce considérée :  

Les dispositions du présent article ne sont pas applicables dans le cas d’une rénovation dont la hauteur sous-plafond est inférieure à 2,50 m. 

Section V : Ventilation hygiénique 

Article 22 :   Si la mise en place d’un équipement de ventilation mécanique s’impose, le coefficient d’efficacité énergétique doit être supérieur à 5 mètre cube par wattheure (m³/Wh).  

ANNEXE 1 : DEFINITIONS ET TERMINOLOGIE 

Catégorie de destination des constructions 

La définition des destinations correspond à celle définie dans le Plan d’Urbanisme Directeur (PUD) de la commune où sont projetés les travaux. En l’absence de PUD, la définition des destinations par catégorie est la suivante : 

Construction d’habitation

Une construction ou partie de construction à usage d’habitation inclut les logements individuels ou collectifs, les logements de fonction, les internats et résidences universitaires. 

Construction d’hébergement hôtelier

Une construction ou partie de construction à usage d’hébergement hôtelier comprend les établissements commerciaux de type hôtel et résidence de tourisme. 

Construction à usage de bureaux

Sont considérés comme locaux à usage de bureaux tous les locaux et leurs annexes tels que couloirs, dégagements, salles de réunion, d’exposition, d’archives, salle d’attente et de réception, où sont exercées des activités de direction, de services, de conseil, d’étude, d’ingénierie, d’informatique ou de gestion. 

Les locaux de la direction d’une entreprise industrielle, de ses services généraux, financiers, juridiques et commerciaux sont considérés comme locaux à usage de bureaux. 

Construction à usage de commerce

Une construction ou partie de construction à usage de commerce regroupe les activités économiques d’achat et de vente de biens ou de service accessibles à la clientèle.  

Cela inclut les espaces de ventes et d’exposition. Les ateliers d’activités et les réserves de stockage sont également inclus s’ils sont intégrés aux constructions principales. 

Résidence à objet sociale

Sont considérées comme résidence à objet social les résidences sociales spécifiques hors bailleurs sociaux (tels que foyers de travailleurs, foyers étudiants…). 

Constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

Constructions qui permettent d’assurer à la population et aux entreprises des services publics ou d’intérêt collectif. Elles recouvrent les destinations correspondant aux catégories suivantes: 

-       les locaux affectés aux services publics des collectivités territoriales destinés principalement à l’accueil du public ; 

-       les constructions et installations techniques nécessaires au fonctionnement des services de secours, de lutte contre l’incendie et de police (sécurité, circulation...) ; 

-       les crèches et haltes garderies ; 

-       les établissements d’enseignement maternel, primaire et secondaire ; 

-       les établissements universitaires, y compris les locaux affectés à la recherche, et les établissements d’enseignement supérieur ; 

-       les bibliothèques et médiathèques ; 

-       les établissements pénitentiaires ; 

-       les établissements de santé : hôpitaux (y compris les locaux affectés à la recherche), cliniques, dispensaires, centres de court et moyen séjour, résidences médicalisées... ; 

-       les établissements d’action sociale et les locaux associatifs ; 

      Seule la version électronique fait foi                                                                             Page 14 sur 58

-       les résidences sociales ; 

-       les établissements culturels et les salles de spectacle spécialement aménagés de façon permanente ; 

-       les établissements sportifs à caractère non commercial ; 

-       les lieux de culte ; 

-       les parcs d’exposition et salles d’exposition ; 

-       les bâtiments ou installations techniques conçus spécialement pour le fonctionnement de réseaux ou de services urbains ; 

-       les locaux destinés à héberger des entreprises dans le cadre d’une politique de soutien à l’emploi (hôtels d’activités, pépinières, incubateurs) ; 

-       les consulats, organisations internationales publiques.

Thermique du bâtiment 

Attente pour ventilateur de plafond

Pose en plafond d’un dispositif d’accrochage mécanique pour un ventilateur à pales horizontales de diamètre au moins égal à 0,80 mètre, muni de son alimentation électrique et d’un organe de commande mural, identifiable et accessible pour tout usager permettant la mise en rotation du ventilateur. 

Besoin continu et significatif

On définit comme « besoin continu » en eau chaude sanitaire, les besoins avérés sur la majeure partie de l’année, soit une période continue sans utilisation inférieure à 1 mois.  

On définit comme « besoin significatif » en eau chaude sanitaire, les besoins journalier nominal supérieur à 150L à 50°C. 

Production d’eau chaude solaire  

Un système de production d’eau chaude solaire est un équipement complet qui produit de l’eau chaude sanitaire en utilisant, par temps ensoleillé, uniquement l’énergie solaire radiative pour in fine chauffer l’eau sanitaire. Il peut utiliser également une énergie d’appoint pour la satisfaction des besoins indépendamment des conditions d’ensoleillement.  

Chauffe-eau solaire  

Un chauffe-eau solaire est un équipement complet qui produit de l’eau chaude sanitaire en utilisant, par temps ensoleillé, uniquement l’énergie solaire radiative pour la transformer directement en chaleur et ainsi chauffer l’eau sanitaire via un fluide. Un chauffe-eau solaire utilise également une énergie d’appoint pour la satisfaction des besoins indépendamment des conditions d’ensoleillement. 

Ne sont pas considéré comme chauffe-eau solaire, les équipements fonctionnant selon le cycle thermodynamique de Carnot. 

Chauffe-eau thermodynamique

Un chauffe-eau thermodynamique est une pompe à chaleur qui produit de l’eau chaude sanitaire en utilisant le cycle thermodynamique de Carnot. Il peut utiliser également une énergie d’appoint pour la satisfaction des besoins.  

Conception traversante d’une construction

Une construction est réputée traversante au regard des dispositions de ventilation naturelle lorsque la ventilation est organisée sur au moins deux parois donnant sur l’extérieur ayant des orientations différentes. L’angle formé entre les deux parois doit être au minimum de 70°. 

Eclairement lumineux

L'éclairement lumineux correspond à un flux lumineux reçu par unité de surface et provenant directement ou indirectement d'une source lumineuse naturelle ou artificielle. Il s'exprime en lux qui correspond à un flux lumineux de 1 lumen couvrant uniformément une surface de 1m². 

Efficacité lumineuse

L’efficacité lumineuse est définie comme le rapport du flux lumineux du luminaire par la puissance électrique absorbée. Il s'exprime en lum/W qui correspond à un flux lumineux émis en lumen rapporté à la puissance énergétique absorbée en Watt. 

Efficacité énergétique

Un objectif d’efficacité énergétique consiste à produire un bien ou fournir un service en utilisant le moins d'énergie possible. Dans une construction, l'efficacité énergétique consiste à utiliser les meilleures techniques disponibles pour répondre aux besoins d'usage et de confort des usagers. 

Deux coefficients permettent de mesurer l'efficacité énergétique des équipements de production calorifiques ou frigorifiques : 

-       le coefficient de performance (COP) utilisé dans le domaine de la production de chaleur, pour les pompes à chaleur par exemple ; 

-       le coefficient saisonnier d'efficacité frigorifique (SEER- Seasonal Energy Efficiency Ratio) utilisé pour les appareils produisant du froid.  

Ces deux coefficients expriment le rapport entre l'énergie récupérée et l'énergie consommée : plus ils sont élevés, plus l’efficacité énergétique de l’équipement est bonne. 

Équipement de climatisation

Les équipements de climatisation visent à maintenir le confort et les caractéristiques de l'air ambiant d'une pièce ou d'un ensemble de pièces, dans des valeurs de température, d'hygrométrie et de qualité de l'air pour leur utilisation de confort ou de process. Pour des locaux de travail, recevant du public ou d'habitation, le but de la climatisation est de traiter l'air intérieur afin que les personnes utilisant ces locaux éprouvent une sensation de confort thermique.  

Facteur solaire

Lorsque le rayonnement solaire est intercepté par une paroi, une partie de l'énergie incidente est directement réfléchie vers l'extérieur, une partie est directement transmise vers l'intérieur et une partie est absorbée par le matériau. Ce dernier s'échauffant, cette énergie sera réémise d'une part vers l'extérieur et d'autre part vers l'intérieur. 

Le facteur solaire représente le pourcentage du rayonnement énergétique transmis par une paroi à l'intérieur d'une pièce. Plus le facteur solaire d'une paroi est faible, meilleure est sa protection solaire. Le facteur solaire doit prendre en compte le facteur d’absorption (a) lié à la teinte et être pondéré par les éventuels coefficients de masques et de ventilation de la paroi. Il tiendra également compte de la résistance thermique de la paroi considérée. 

Facteur solaire global

Le facteur solaire global d’une construction regroupe l’ensemble des facteurs solaires de toutes les parois et permet de qualifier la qualité thermique globale de cette construction en le comparant à un facteur solaire de référence. 

Facteur de transmission lumineuse (Tl)

Le pourcentage de lumière incidente qui est transmis au travers d'une paroi est appelé facteur de transmission lumineuse de la paroi, noté Tl. Plus le coefficient Tl est élevé, plus la transmission lumineuse est importante. 

Productivité d’un chauffe-eau solaire  

La productivité d’un chauffe-eau solaire est le rapport entre l’énergie solaire fournie par les capteurs solaires au dispositif de production d’eau chaude sanitaire et incluant les pertes de la partie solaire du stockage- l’énergie utile - et la superficie des capteurs dont la surface utile est définie selon NF EN ISO 9488. 

La productivité est inversement proportionnelle à l’augmentation de la superficie de capteurs. Elle est exprimée en kWh par m² de capteur.  

Productivité d’un chauffe-eau thermodynamique  

La productivité d’un chauffe-eau thermodynamique est le rapport entre l’énergie fournie par la  pompe à chaleur et la consommation électrique de celle-ci. Son rendement est défini par son coefficient d’efficacité énergétique, le COP, sans unité. 

Rayonnement solaire

Le rayonnement solaire est l'ensemble du rayonnement électromagnétique émis par le soleil. 

Taux de couverture solaire

Le taux de couverture solaire est défini par le rapport entre l’énergie solaire fournie par les capteurs solaires et la consommation finale.  

Ne sont pas intégrées dans l’énergie solaire, les pertes liées au stockage et à la distribution. Il représente la part de l’énergie solaire radiative dans la production d’énergie pour la préparation de l’eau chaude sanitaire. 

Le taux annuel est obtenu en moyennant les valeurs mensuelles.  

Unité fonctionnelle de ventilation

Une unité fonctionnelle de ventilation est un volume d’une construction fonctionnant de manière homogène vis-à-vis de la ventilation naturelle. On considérera qu’un logement dans son ensemble et qu’une salle de classe sont des unités fonctionnelles de ventilation. 

Conductivité thermique (λ) 

La conductivité thermique (λ) est une grandeur physique caractérisant la capacité d'un matériau à conduire la chaleur. C'est la quantité de chaleur transférée en une unité de temps (W) au travers d'un matériau d'une unité d'épaisseur (m) quand les deux faces opposées diffèrent d'une unité de température (K). λ s'exprime en watt par mètre et par kelvin (W/m.K). 

Plus la valeur de la conductivité thermique est faible et plus le matériau est isolant et, au contraire, plus la conductivité thermique est grande, plus le matériau est conducteur. 

Façade

Une façade d’une construction est un ensemble de parois verticales en contact avec l’extérieur composé de parois opaques et de baies ayant la même orientation. 

Façade principale

La façade principale d’une construction, pour l’application des principes de ventilation naturelle, est la façade exposée au vent dominant qui dispose de la plus grande surface ouvrante.  

Groupement de parois en ventilation naturelle

Des parois peuvent être regroupées dès lors que leur fonctionnement vis-à-vis de la ventilation naturelle est identique.  

Des parois en surpression ou au vent pourront ainsi être regroupées tout comme des parois en dépression ou sous le vent. 

Masques architecturaux et masques lointains

On appelle masque tout corps empêchant le rayonnement solaire d'atteindre une surface. Les masques architecturaux sont des éléments de la construction, comme les débords de toitures, varangues ouvertes, galeries, coursives, balcons filants pour les parois et auvents, arêtes horizontales, joues, arêtes verticales, masque complet (arêtes verticales avec joue gauche et droite), brises soleil pour les baies permettent de réduire l’exposition au rayonnement solaire. Les masques lointains sont occasionnés par le relief et les bâtiments voisins. La végétation n’est pas prise en compte en tant que masque architectural ou lointain de par sa nature variable. 

Résistance d'échange thermique superficiel (Rse Rsi)

La transmission de la chaleur de l'air ambiant à une paroi et inversement se fait à la fois par rayonnement et par convection. 

Le coefficient d'échange thermique superficiel entre une ambiance intérieure (ou extérieure) et une paroi est la somme des quantités de chaleur transmises entre cette ambiance et la face intérieure (ou extérieure) de cette paroi, par convection et par rayonnement, par unité de temps, par unité de surface de la paroi, et pour un gradiant de 1 K. 

Ces coefficients sont notés hi et he et s'expriment en W/m².K. La résistance thermique, Rsi (Rse) d'échange d'une surface intérieure (extérieure) est égale à l'inverse du coefficient d'échange thermique de surface intérieure (extérieure). 

Ces coefficients sont pris égaux à : Rsi + Rse = 0,2 m².K/W 

Résistance thermique (R et Rt)

La résistance thermique (R) d'un matériau exprime sa résistance à la conduction de la chaleur.  

R = e/λ où e désigne l'épaisseur du matériau, en mètre et λ la conductivité thermique, en W/m.K. 

R s'exprime en m².K/W. 

Plus la résistance d'un matériau est forte, plus le matériau est isolant. 

La résistance thermique totale (Rt) d'une paroi est la somme des résistances des matériaux qui la composent à laquelle s'ajoutent les résistances d'échanges superficiels intérieure et extérieure de part et d'autre de la paroi. 

Trame d’éclairage

Les trames d’éclairage au sein d’une même pièce sont distinguées et asservies à des systèmes de commande séparés, en tenant compte selon les cas : 

-       de l’éclairage naturel du local (exemple : parties proches du vitrage extérieur séparées de celles situées en proximité de parois dites « aveugles ») ; 

-       des différentes zones d’activité ou d’occupation du local (occupation jour/nuit, occupation partielle/continue,…) ; 

-       des zones où existe un éclairage d’appoint éventuel (bureau). 

Paroi horizontale

Toute paroi dont l’inclinaison par rapport à un plan horizontal est inférieure à 60°. 

Paroi verticale

Toute paroi dont l’inclinaison par rapport à un plan horizontal est égale ou supérieure à 60°. 

Paroi opaque

Paroi qui intercepte totalement le rayonnement lumineux. 

Taux de percement d’un bardage ou d’une protection solaire

Proportion d’espace vide constituant le bardage ou la protection solaire exprimée en %. Plus le taux est élevé, plus l’efficacité du bardage ou de la protection est diminuée. 

Protection solaire

Dispositif destiné à limiter la pénétration du rayonnement solaire à l’intérieur d’une construction. Une protection solaire peut être appliquée à une paroi opaque ou baie.  Les différents types de masques architecturaux (casquette avec ou sans flanc, brise soleil…), les volets, persiennes et stores répondent à cette fonction pour les baies. 

Pour les parois opaques, les isolations des parois, débords de toiture, bardages ventilés, sur-toitures répondent à cette fonction. 

Store

Dispositif de protection contre la lumière, en tissu ou en matériau léger, fixé en haut d'une fenêtre (intérieur ou extérieur) et qui s'enroule et se déroule autour d'un rouleau horizontal. 

Construction 

Baie

Une baie est une ouverture ménagée dans une paroi extérieure ou intérieure à une construction servant à l’éclairage, le passage ou l’aération. Une paroi translucide est considérée comme une baie. 

Ouvrant

Partie mobile d’une baie, par opposition au dormant qui est fixe. Ce terme peut aussi qualifier le vantail d’un coulissant. 

Section globale d’ouvrants

Surface vue de l’intérieur d’une pièce permettant le passage libre de l’air, baies et lames orientables en position ouverte et dispositifs mobiles de protection solaire déployés. 

Hauteur libre sous-plafond  

Espace compris entre deux planchers superposés, du niveau supérieur de la dalle basse au niveau inférieur de dalle haute. Dans le cas de locaux pourvus de faux-plafonds, la hauteur libre sous-plafond est l’espace compris entre le niveau supérieur de la dalle haute et le niveau inférieur du faux-plafond. 

Maître d'ouvrage

Le maître d'ouvrage est la personne physique ou morale pour le compte de laquelle sont effectués les travaux. Son rôle est de définir le programme de la construction en fixant ses dispositions en matière de qualité, de prix et de délais dans le respect des normes en vigueur. Il veille au bon déroulement de l'opération de construction et procède à la réception de celle-ci, une fois terminée. Le maître d'ouvrage peut être une personne morale de droit public (commune, province etc.), une personne privée physique ou morale (particuliers, société civile, etc.). 

Maitre d’œuvre

La maîtrise d'œuvre ou maître d'œuvre est la personne physique ou morale choisie par le maître d'ouvrage pour la conduite opérationnelle des travaux en matière de coûts, de délais et de choix techniques, le tout conformément à un contrat et un cahier des charges.  Un maître d'œuvre ne peut pas effectuer de travaux. 

Controleur technique  

Il s’agit des bureaux de contrôle défini selon la définition de la délibération n°65 du 18/02/2020 qui établissent les missions de controles technique et livrent en fin de chantier le rapport final de contrôle technique (RFCT). 

Orientation d’une paroi

L’orientation d’une paroi est donnée par la direction de l’orthogonale à cette paroi dans le sens de l’intérieur vers l’extérieur du local considéré.  

ANNEXE 2 : FACTEURS SOLAIRES DES PAROIS ET DES BAIES 

1. Facteur solaire des parois opaques 

     1.1.         Formule de calcul 

Le facteur solaire d'une paroi opaque, noté S, est calculé avec la formule [1] : 

                                 𝑆 = $,$&                   ×             formule [1] 

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où :  

• α est le coefficient d'absorption de la paroi dont les valeurs, fonction de sa couleur et de sa teinte, sont précisées dans le tableau 1 de cette annexe ; 
• Cm est un coefficient de réduction correspondant aux masques architecturaux, dont les valeurs sont précisées dans les tableaux 2, 2bis, 2ter, 3 et 3bis de cette annexe ; 
• f est un coefficient de réduction correspondant aux masques lointains, dont les valeurs et le mode de calcul sont précisés dans le tableau 4 de cette annexe ; 
• Kcor est un coefficient de réduction des parois munies d’une double peau ventilée (bardage ventilé pour les parois verticales et comble ventilé pour les parois horizontales), dont les valeurs sont précisées dans les tableaux 5 et 6 de cette annexe ;  
• Rt est la résistance thermique totale de la paroi en m².K/W. 

     1.2.         Règles de calcul 

En l’absence de masque architectural le coefficient Cm est égal à 1. 

En l’absence de masque lointain le coefficient f est égal à 1. 

Si la paroi n’est pas munie d’une double peau ventilée, le coefficient Kcor est égal à 1. 

En présence d’un masque architectural et d’un masque lointain, la combinaison des deux effets d’ombrage n’est pas additionnelle. Seul le masque apportant le plus de protection solaire c’est à dire le coefficient Cm ou f le plus faible est à considérer, l’autre coefficient est égal à 1. 

En présence d’un masque architectural ajouré (cf figure 2 et 2bis), le coefficient de réduction Cm correspondant au masque architectural doit être multiplié par (1+B) où B est le taux de percement de la protection solaire exprimé en %. 

     1.3.         Tableaux de coefficients 

1.3.a Méthode simplifiée

A. Cm pour paroi opaque avec une protection solaire de type débord 

Hypothèses

l/H = 0.2 ou plus soit : pour H = 3 m, l = 0.60 m ou plus Pas de qualification débord fini, étendu ou infini et L/H = 1 

Réduction du nombre de facteurs : un pour le nord et un pour toutes les autres orientations

                                                                   Nord             Autre 

orientation 

                                                                   0.85               0.93 

B. Cm pour paroi opaque avec une protection solaire de type tasseaux 

Hypothèses

Pas de qualification d’orientation ni de position verticale / horizontale des tasseaux 

Réduction du nombre de facteurs : quatre valeurs en fonction du rapport e/d

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 Norme Performance Energétique des Bâtiments de Nouvelle-Calédonie – Version 1.0 - juillet 2020   

                                e/d =0.2               e/d = 0.5                e/d =1           e/d = 3 ou plus 

                                    0.83                     0.63                     0.44                     0.17

C. Kcor d’une paroi verticale munie d’un bardage ventilé Hypothèses

Épaisseur de lame d’air entre paroi et bardage : mini 5 cm 

Pas de qualificatif du coefficient d’absorption a

Un seul coefficient Kcor = 0.71 

D. Kcor d’une paroi horizontale munie d’un comble ventilé 

Hypothèses

Pas de distinction de site bien ou mal exposé au vent 

Rapport A0/A  Rapport A0/A = 0.4 % = 10 % ou 

                                                              Comble                 plus 

                                                               ventilé             Surtoiture 

                                                                 0.92                    0.32 

Avec 

Ao est la surface d’ouverture latérale la plus petite de la toiture, en m² ; 

A est la surface totale de la paroi intérieure horizontale considérée, en m² ; 

1.3.b Méthode approfondie  

Tableau 1. - Coefficient d’absorption α d’une paroi en fonction de sa couleur et de sa teinte 

Pour plus de précision on pourra se reporter au tableau 2 

Tableau 2. - Coefficient d’absorption α d’une paroi en fonction de sa couleur, de sa teinte, de sa luminosité et de sa saturation. 

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Ce tableau utilise le système RAL : chaque couleur est caractérisée par un nombre unique de 7 chiffres où les 3 premiers désignent la teinte (T), les deux suivants la luminosité (L) et les deux derniers la saturation (S) (exemple : RAL 2205040 = teinte 210 + luminosité 60 % + saturation 30 %). 

Toute couleur présentant une luminosité supérieure à 80 % est considérée comme de teinte claire selon le tableau 1 et son coefficient α vaut 0,4. 

A l’inverse, toute couleur présentant une luminosité inférieure à 20 % est considérée comme de teinte noire selon le tableau 1 et son coefficient α vaut 1.  

Dans les tableaux 2, 2bis, 2ter, 3 et 3bis, les dimensions des protections solaires seront mesurées selon les conventions données dans les figures 1 (protection solaire pleine), 2 et 2bis (protection solaire ajourée) et 3 et 3bis (protection solaire de type tasseaux horizontaux et verticaux). 

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Figure 1 - Protection solaire pleine Figure 3 - Protection solaire de type tasseaux horizontaux 

Figure 3bis - Protection solaire de type tasseaux verticaux Tableau 2. - Coefficient de réduction Cm d’une paroi opaque pour les protections solaires de type débord, pour les parois orientées au nord, au nord-ouest et à l’ouest 

Tableau 2bis. - Coefficient de réduction Cm d’une paroi opaque pour les protections solaires de type débord, pour les parois orientées au sud-ouest, sud et au sud-est 

Tableau 2ter. - Coefficient de réduction Cm d’une paroi opaque pour les protections solaires de type 

débord, pour les parois orientées à l’est et au nord-est 

Norme Performance Energétique des Bâtiments de Nouvelle-Calédonie – Version 1.0 - juillet 2020 

Tableau 5 - Coefficient de réduction Kcor d’une paroi verticale munie d’un bardage ventilé en fonction de l’épaisseur de la lame d’air entre la paroi et le bardage et du coefficient d’absorption a du bardage 

Lorsque la paroi est protégée par un bardage ventilé : 

-       le coefficient d'absorption α correspondant à la couleur du bardage est également utilisé pour calculer le facteur solaire de la paroi ;

-       les résistances thermiques du bardage et de la lame d’air ventilée ne sont pas comptées dans la résistance thermique de la paroi qu’ils protègent. 

Tableau 6 - Coefficient de réduction Kcor d’une paroi horizontale munie d’un comble ventilé 

avec : 

Ao est la surface d’ouverture latérale la plus petite de la toiture, en m² ; 

A est la surface totale de la paroi intérieure horizontale considérée, en m² ; 

Sont considérés comme site exposé, les sites en bord de mer, au voisinage du sommet d’une colline ou entre deux obstacles créant un effet Venturi. 

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2. Facteur solaire des baies 

     2.1.         Formule de calcul 

Le facteur solaire d'une baie, noté S, est calculé avec la formule [3] : 

                                                     𝑆 = (𝑆𝑜                                               𝑜𝑢            𝑆𝑝) × (𝐶𝑚   𝑜𝑢        𝑓)       formule [3] 

où : 

• So est le facteur solaire initial de la baie dont le mode de calcul est donné ci-après ; 
• Sp est le facteur solaire initial de la baie comportant une protection solaire mobile dont les valeurs sont précisées dans les tableaux 9, 10, 11 et 12 de cette annexe ; 
• Cm est un coefficient de réduction correspondant aux masques architecturaux dont les valeurs sont précisées dans les tableaux 13, 13bis, 13ter et 13quater, 14 et 15 de cette annexe ; 
• f est un coefficient de réduction correspondant aux masques lointains dont les valeurs sont précisées dans le tableau 3 de cette annexe. 

Le facteur solaire initial d’une baie, noté So, est calculé avec la formule [4] : 

𝑆𝑜 =        ?1×@1A?B×@B         formule [4] ?1A?B

où : 

gc est le facteur solaire du châssis de la baie dont les valeurs sont données dans le tableau 7 de 

la présente annexe ; 

• Uc est la surface du châssis en m² ; 
• gv est le facteur solaire du vitrage, donné par le fabricant.  
• Uv  est la surface du vitrage en m². 

     2.2.         Règles de calcul 

En l’absence de masque architectural le coefficient Cm est égal à 1. 

En l’absence de masque lointain le coefficient f est égal à 1. 

En présence d’un masque architectural et d’un masque lointain, la combinaison des deux effets d’ombrage n’est pas additionnelle. Seul le masque apportant le plus de protection solaire c’est à dire le coefficient Cm ou f le plus faible est à considérer, l’autre coefficient est égal à 1. 

Pour les calculs de facteurs solaires de baies d’une pièce non climatisée, le facteur solaire du vitrage est égal à 1 (gv = 1).

En présence d’un masque architectural ajouré (cf figures 5 et 5bis), le coefficient de réduction Cm correspondant au masque architectural doit être multiplié par (1+B) où B est le taux de percement de la protection solaire exprimé en %. 

En présence d’un matériau opaque constituant le vitrage de la baie, le facteur solaire est celui correspondant au matériau, dont les valeurs sont données dans le tableau 8 de la présente annexe. 

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Norme Performance Energétique du Bâtiment  

         2.3.         Tableaux de facteurs 

2.3.a Méthode simplifiée

A. facteur solaire initial d’une baie So 

Hypothèses

Rapport  Uc / Uv : 15/85 ;  gv = 0.85 (vitrage clair) ; gc = 0.33 (tout type de châssis)  Pas de distinction en fonction du coefficient d’absorption, pas de distinction du matériau du châssis 

B. facteur solaire initial d’une baie Sp 

Hypothèses

Pas de distinction de la couleur de la protection solaire mobile 

C. Cm pour baies avec une protection solaire de type débord 

Hypothèses

Deux configurations : 

• Paysage : fenêtre  classique  L = 1.6m, H = 1.2m, L/H = 1.33  
• portrait : jalousie verticale  L = 0.6m, H = 1.2m, L / H = 0.5 l/H = 0.5 ou plus soit : pour H = 1.2 m, l = 0.60 m ou plus  

Pas de qualification débord fini, étendu ou infini 

La distance entre le débord et le haut de la baie est fixé par défaut à 30cm.

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Réduction du nombre de facteurs : un pour chaque orientation

D. Cm pour baies avec une protection solaire de type débord + 1 joue 

Hypothèses

Deux configurations : 

• fenêtre  classique « paysage »  L = 1.6m, H = 1.2m, L/H = 1.33  
• jalousie verticale « portrait » L = 0.6m, H = 1.2m, L / H = 0.5 l/H = 0.5 ou plus soit : pour H = 1.2 m, l = 0.60 m ou plus 

Pas de qualification débord fini, étendu ou infini  

Réduction du nombre de facteurs : un pour chaque orientation

E. Cm pour baies avec une protection solaire de type débord + 2 joues 

Hypothèses

Deux configurations :  

• fenêtre  classique « paysage »  L = 1.6m, H = 1.2m, L/H = 1.33  
• jalousie verticale « portrait » L = 0.6m, H = 1.2m, L / H = 0.5 l/H = 0.5 ou plus soit : pour H = 1.2 m, l = 0.60 m ou plus 

Pas de qualification débord fini, étendu ou infini  

Réduction du nombre de facteurs : un pour chaque orientation

F. Cm pour baies avec une protection solaire de type brise soleil 

Hypothèses

Pas de qualification d’orientation ni de position verticale / horizontale des lames 

Réduction du nombre de facteurs en fonction du rapport e/d et de l’inclinaison des lames

2.3.b Méthode approfondie  

Tableau 7 - Facteur solaire d’un châssis de baie gc, selon le matériau et le coefficient d’absorption α du châssis 

Le coefficient d’absorption a d’une valeur de 0,3 est réservé à un traitement laqué brillant blanc. 

Tableau 8 - Facteur solaire gv d’un vitrage opaque, selon le matériau constituant le vitrage et sa teinte 

Tableau 9 - Facteur solaire initial Sp d’une baie vitrée comportant une protection solaire mobile de type store, pour les pièces fonctionnant en ventilation naturelle 

Tableau 10 - Facteur solaire initial Sp d’une baie vitrée comportant une protection solaire extérieure mobile de type store, pour les pièces climatisées 

Tableau 11 - Facteur solaire initial Sp d’une baie vitrée comportant une protection solaire intérieure mobile de type store, pour les pièces climatisées 

Tableau 12 - Caractérisation des protections solaires de type store utilisées dans les tableaux  10 et 11 

Dans les tableaux 13, 13bis, 13ter et 14quater, les dimensions des protections solaires sont mesurées selon les conventions données dans les figures 4 (protection solaire pleine), 5 et 5bis (protection solaire ajourée). 

Par ailleurs, dans les tableaux 13, 13bis, 13ter et 13quater, pour le type de protection « débord avec une joue » la joue est toujours placée du côté le plus judicieux en fonction de l'orientation de la paroi. 

Figure 5 

Figure 5bis 

Tableau 13 - Coefficient de réduction Cm pour les protections solaires de type débord avec ou sans joue, pour les baies d’une paroi orientée au nord et au nord-ouest 

13bis - Coefficient de réduction Cm pour les protections solaires de type débord avec ou sans joue, pour les baies d’une paroi orientée à l’ouest et au sud-ouest